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De ses débuts dans Henry et June de Philip Kaufman à ses apparitions dans Pulp Fiction de Quentin Tarantino, Maria est une artiste multiple et polyglotte : elle joue, chante et réalise aux quatre coins du monde. En 2024, elle sera à l’affiche de deux films: Une affaire de principe, d’Antoine Raimbault et Reflet dans un diamant mort, de Bruno Forzani et Hélène Cattet. Actuellement, elle répète une pièce de théâtre en Italie, dirigée par Bob Wilson.
HÔTEL SUD LISBOA
Au dernier étage du SUD Lisboa (Belém), cette magnifique piscine d’eau salée se distingue par son ambiance et sa localisation. Dans une atmosphère luxueuse, branchée et décontractée, la piscine à débordement offre une vue imprenable sur le Tage, le pont du 25-Avril et la statue du Christ-Roi. Les couchers de soleil y sont inoubliables, surtout lorsqu’ils sont accompagnés d’un cocktail rafraîchissant. Dès la tombée de la nuit, les soirées sont animées par des DJ reconnus, autour d’un bassin éclairé qui devient alors le lieu « pour voir et être vu ». Le prix est de 35 euros par personne. Le restaurant attenant propose une excellente carte.
Avenida Brasília, Pavilhão Poente (à côté du MAAT) Lisbonne | Tél. : +351 211 592 715
EPIC SANA LISBOA, une vue à couper le souffle
Situé dans le quartier Amoreiras, l’Epic Sana Lisboa dispose d’une piscine à débordement dont la vue panoramique sur la capitale portugaise est à couper le souffle. L’endroit parfait pour alterner entre détente sur chaise longue et quelques brasses, dans le calme et le chic du dixième étage d’un hôtel cinq étoiles. Sans oublier les excellents cocktails du bar de la piscine. Le hic ? En plein coeur de l’été, il est très difficile d’obtenir une réservation dans cet espace très sélect. Une expérience qui revient à 50 euros par personne (25 euros pour les enfants).
Av. Eng. Duarte Pacheco 15, Lisbonne | Tél. : +351 212 468 68
PISCINE OCÉANIQUE D’OEIRAS, la plus populaire de la région
La piscine océanique d’Oeiras est une véritable institution régionale, chérie par les Lisboètes attirés par l’océan, mais que la perspective d’une journée sur le sable rebute. Sur le site de la Marina d’Oeiras, au bord de la Praia da Torre, pas moins de 1800 mètres carrés d’eau salée (dont 300 mètres carrés réservés aux plus petits) vous attendent pour passer un moment parfait en famille. Les plus ? Un grand parking, un plongeoir de 7,5 mètres et un espace VIP en bord de bassin, plus tranquille et agréable, doté de confortables chaises longues. De juin à septembre. Le prix est de 10 euros par personne en pack familial (à partir de 3 personnes).
Passeio Marítimo de Oeiras, Oeiras | Tél. : +351 214 462 552
LISBON MARRIOTT HOTEL, havre de paix au coeur de Lisbonne
À quelques pas du zoo de Lisbonne et de l’hôpital Santa Maria, le Lisbon Marriott Hotel est un véritable havre de paix. Une oasis de tranquillité idéale pour oublier le rythme trépidant de la capitale portugaise et se prélasser les pieds dans l’eau, ou pour passer une journée en télétravail entrecoupée de quelques brasses. Au beau milieu d’un superbe et paisible jardin, qui contraste avec la modernité du quartier, cet espace trendy et raffiné est une invitation à la contemplation. Les plus gourmets ne manqueront pas de découvrir le buffet du pool brunch, absolument divin (de mai à octobre, le week-end et sur réservation uniquement). Le prix est de 30 euros en semaine, 35 euros le week-end, 59 euros pour le pool brunch.
Av. dos Combatentes 45, Lisbonne | Tél. : +351 217 235 400
ARRIBAS SINTRA HOTEL, une vue imprenable sur l’océan
Attention, dimensions hors norme ! Avec ses 100 mètres de long, cet ensemble regroupant un espace pour adultes et un bassin réservé aux plus petits fait partie du club des plus grandes piscines océaniques d’Europe. Donnant directement sur l’océan, qui l’alimente, l’énorme bassin de l’Arribas Sintra Hotel jouit d’une vue exceptionnelle sur Praia Grande et l’Atlantique. Les plus sportifs s’essaieront à quelques acrobaties sur le plongeoir culminant à 3,5 mètres. De 13 à 18,5 euros par adulte (de 6 à 9 euros par enfant), en fonction de la période.
Av. Alfredo Coelho 28, Sintra | Tél. : +351 219 289 050
SINTRA SOL PRAIA DAS MAÇÃS, la plus familiale
Ce lieu hautement familial est l’endroit parfait pour les enfants de tout âge qui profiteront à plein d’installations qui leur sont principalement destinées. Au Sintra Sol de la Praia da Maçãs, les deux piscines d’eau salée sont ouvertes au public de juin à septembre. Le ticket d’entrée donne accès à un grand bassin de 50 sur 25 mètres, avec une aire de plongeon (jusqu’à 3,5 mètres de profondeur), et à un autre aux dimensions plus modestes (30 sur 10 mètres tout de même), réservé aux plus jeunes, d’une profondeur maximale de 75 centimètres. Avec dans les deux cas des toboggans qui ravissent petits et grands ! Entre 3 et 15 euros.
Avenida Eugene Levy, 29 | Praia das Maçãs, Colares – Sintra | Tél. : +351 219 292 027
CLUBE VII, la plus sportive
Institution lisboète en plein Parc Eduardo VII, le Clube 7 dispose d’une piscine couverte chauffée de 25 mètres et de 6 couloirs, avec une toiture amovible qui offre une lumière naturelle unique, pour une expérience encore plus relaxante. En plus de la natation pure et dure en utilisation libre, ce véritable centre aquatique propose des séances d’aquagym et d’hydrothérapie. Réservé aux nageurs qui souhaitent enchaîner les longueurs. Le prix est de 55 euros par jour pour les non-membres, avec accès à la salle de sport et aux cours de groupe.
Parque Eduardo VII, Lisbonne | Tél. : +351 213 848 300
• JOHAN RICOU
L’afflux d’étrangers à Lisbonne a entrainé la multiplication des lieux d’enseignement du portugais. En salle de classe, autour d’un café ou en petits groupes, les options sont nombreuses pour s’ initier à la langue de Fernando Pessoa.
LISBON LANGUAGE CAFE
L’atmosphêre est détendue, les cours se font en petits groupes et l’enseignement privilégie la conversation. Au café des Langues, prés de Cais do Sodré, discuter c’est apprendre. Répartis en plusieurs niveaux, les élêves se connaissent rapidement et sont soutenus par une plateforme en ligne qui leur permet de travailler à distance.
Tarifs : 10 heures pour 1 à 2 personnes à partir de 350 € (prix individuel).
Groupes de 7 personnes maximum, 30 heures à partir de 350 €.
ESCOLA DAS SARDINHAS
À proximité du musée des arts contemporains, l’école des sar-
dines, spécialisée dans l’enseignement du portugais pour les
étrangers, est l’une des seules à ouvrir le samedi. À la pointe
de la technologie, avec des tableaux interactifs, soucieuse de la
planàte et du changement climatique, l’école utilise des tableaux
numériques pour les cours qui sont complétés par des visites
culturelles et gastronomiques. Les cours sont dispensés seul ou
en groupe.
Tarifs : 40 heures pour 450 €.
PORTUGUESE CONNECTION SCHOOL
Spécialisée dans l’enseignement du portugais langue étrangére,
fort d’un enseignement aupràs de cent différentes nationalités,
l’école, située en face du jardin botanique, derriêre une immense
porte, propose un panel três varié de cours ; intensifs, à temps
partiel, collectifs ou privés, en ligne, ou même combinés à des
activités culturelles, sportives, ou orientés affaires. Elle prépare
également aux examens oficiels (examen CIPLE pour les de-
mandes de citoyenneté)…
Tarifs : 20 heures, 1 semaine, à partir de 298 €.
CIAL LISBONNE
Pres de Saldanha, dans un quartier accessible et vivant, le CIAL
Centro de Línguas, école certifié internationalement, offre des
cours de portugais par classe de niveau. Huit élàves par session,
manuel et fichiers MP3 inclus et, 3 fois à la semaine, des activités
culturels : visites de musées, monuments, surf. .. Le CIAL a aussi,
des solutions de logement et dispose d’une deuxiàme école à Faro.
Tarifs : 15 heures, 1 semaine, à partir de 299 C.
ALLIANCE FRANÇAISE
L’Alliance française est l’institution par excellence. Outre l’en-
seignement du français elle dispense également des cours de
portugais afin de promouvoir la diversité et le dialogue entre les
cultures. Les cours ont lieu du lundi au vendredi entre 9 heures
et 21 heures dans leurs locaux ou dans les entreprises qui le sou-
haitent. Des cycles de 2, 4, 5 ou 10 semaines sont proposés.
Tarifs : 30 heures à partir de 330 €.
UNIVERSITÉ DES LETTRES
De 8 à 15 élêves, derriére un pupitre, dans un cadre scolaire et
diplômant, tel est le programme de l’université de Lettres qui
procure également le statut étudiant et l’accês aux infrastruc-
tures. Inscriptions possibles tout au long de l’année.
Tarifs : cours d’été 560 € pour 80 heures et au semestre 1240 € pour 200 heures.
PORTUGUÊS ET CETERA
Au coeur du Bairro Alto, accréditée par le ministére portugais
de l’ Éducation nationale, cet établissement réunit tous les élêves
autour d’ une seule table afin d’inciter les plus timides à partici-
per. L’enseignement est adapté selon les besoins professionnels :
médecine, tourisme, etc.
Tarifs : cours d’été, à partir de 209 €, 15 heures.
ELC CASCAIS
Des équipements modernes pour maximiser les connaissances,
des événements culturels et des locaux adaptés pour l’étude tout
comme pour la détente. Les horaires s’adaptent aux besoins de
chaque élêve ou groupe. Ici, tout est fait pour une immersion
totale et un apprentissage rapide.
Tarifs : 1 heure pour 55 €.
INSTITUT DES LANGUES D'OEIRAS
Un modeste bâtiment à 150 métres de la gare d’Oeiras, des
salles de classe à l’ancienne et plus de 45 ans d’expérience d’en-
seignement des langues, dont le portugais. L’institut propose
des classes de niveau et un solide enseignement des bases pour
parfaire l’apprentissage.
Tarifs : 50 heures pour 384 €.
Depuis plusieurs années, la mode française choisit le Portugal pour la qualité de sa production textile. Les créateurs viennent y chercher un savoir-faire traditionnel, et des conditions de fabrication plus éthiques et respectueuses de l’environnement.
Cela fait maintenant cinq ans que l’histoire entre Nicolas Hernandez, fondateur de la marque française de sous‑vêtements Pétrone, et le Portugal a commencé. Depuis ses débuts en 2019, le créateur fait produire les quelque 70 000 unités annuelles destinées au marché français dans l’usine Texdia, à Oliveira de São Mateus (région de Braga). Son concept : produire des sous‑vêtements pour hommes de bonne qualité à un prix accessible, tout en privilégiant des méthodes de fabrication plus respectueuses de l’environnement.
« Lorsque j’ai lancé la marque, je savais que je voulais produire en Europe, pour une question éthique. Je souhaitais fabriquer dans des pays qui respectent le code du travail et les normes environnementales, explique Nicolas Hernandez. Après plusieurs comparaisons avec des sites de production en Italie et en France, le Portugal est apparu comme la solution au meilleur rapport qualité/prix ».
Ces dernières années, le nord du Portugal, et plus particulièrement la région située entre les villes de Barcelos, Braga, et Guimarães, s’est imposé comme l’un des plus importants centres de fabrication textile en Europe. Le bassin attire en particulier des marques de milieu et de haut de gamme : Dior, Louis Vuitton et Balenciaga confectionnent ainsi leurs collections dans l’usine Petratex, près de Paços de Ferreira. Le fabricant Riopele, dans les environs de Vila Nova de Famalicão, compte parmi ses clients le groupe SMCP : Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac. Isabel Marant, Jacquemus ou encore Fred Perry font quant à eux fabriquer leurs vêtements dans l’atelier Vermis, tandis que les pulls de la marque Asphalte sont confectionnés dans l’usine Elmate. Tous sont proches de Guimarães.
« Je souhaitais fabriquer dans des pays qui respectent le code du travail et les normes environnementales ».
TOUS LES MÉTIERS REPRÉSENTÉS
Le nord du Portugal concentre ainsi près de 80 % des 6000 entreprises du secteur textile, employant environ 120 000 salariés. Pour César Araújo, président de l’Association nationale des industries du vêtement et de la confection (ANIVEC), cette réussite est due à la préservation d’un certain savoir-faire : « Tous les maillons de la chaîne de production, de la création à la confection, sont concentrés au même endroit. On y trouve, par exemple, les usines qui fabriquent les fils, les boutons ou les fermetures éclair. » « En France, la plupart de ces activités – qu’il s’agisse du tissage, de la teinture ou de l’ennoblissement – ont soit disparu, soit sont disséminées sur le territoire », atteste le créateur de Pétrone. Les sous-vêtements sont produits à partir de coton biologique et de tencel – tissu appelé aussi « soie végétale » pour sa douceur. Achetés en Suisse, ils sont ensuite tissés et teints au Portugal. « Atteindre cette qualité en France aurait été plus compliqué et plus cher », explique Nicolas Hernandez. Produire à cette extrémité de l’Europe présente un avantage comparatif sur le coût de la main-d’oeuvre. En 2024, le salaire minimum portugais mensuel brut s’élève en effet à 820 euros, contre 1323 euros en Espagne ou 1767 euros en France.
« Je souhaitais fabriquer dans des pays qui respectent le code du travail et les normes environnementales ».
Fort de ce succès, le Portugal a exporté en 2023 pour 3,4 milliards d’euros de vêtements, à plus de 80 % vers l’Union européenne (Espagne, France, Allemagne et Italie en tête). Le Portugal exporte aussi outre-Atlantique, vers les États-Unis, ainsi que le Canada qui a augmenté ses importations de 67 % en 2023, en comparaison à l’année 2022, selon l’Institut national de statistique (INE). « Le pays s’améliore dans la logistique, pour permettre aux marques d’exporter directement vers différentes régions du monde », remarque César Araújo.
DES TENDANCES QUI ÉVOLUENT CHEZ LES CONSOMMATEURS
« La proximité du Portugal avec les sièges des marques européennes et américaines, et les centres de distribution en fait un fournisseur sûr », ajoute César Araújo. Depuis la crise sanitaire, les risques crois-sants de perturbation sur les chaînes d’approvisionnement ont, en effet, poussé certaines entreprises à rapatrier une par-tie de leur production vers l’Europe. Le pays bénéficie également des chan-gements d’habitudes à l’oeuvre chez les consommateurs, plus exigeants en ma-tière de responsabilité sociale des entre-prises. Une étude menée en 2018 par le cabinet Ipsos Mori, en association avec le mouvement Fashion Revolution25 a ain-si montré que parmi les Français âgés de 18 à 35 ans, 72 % étaient prêts à changer de marques pour celles qui s’engagent à respecter les droits humains et l’environ-nement. Près de 40 % d’entre eux disaient acheter moins pour des motifs écores-ponsables. « Personnellement, quand je le peux, j’évite de consommer des produits qui viennent de l’autre bout du monde. Je voulais une marque à cette image », té-moigne le fondateur de Pétrone. Les produits qui sortent de l’usine d’Oliveira
DES TENDANCES QUI ÉVOLUENT CHEZ LES CONSOMMATEURS
« La proximité du Portugal avec les sièges des marques européennes et américaines, et les centres de distribution en fait un fournisseur sûr », ajoute César Araújo. Depuis la crise sanitaire, les risques crois-sants de perturbation sur les chaînes d’approvisionnement ont, en effet, poussé certaines entreprises à rapatrier une par-tie de leur production vers l’Europe. Le pays bénéficie également des chan-gements d’habitudes à l’oeuvre chez les consommateurs, plus exigeants en ma-tière de responsabilité sociale des entre-prises. Une étude menée en 2018 par le cabinet Ipsos Mori, en association avec le mouvement Fashion Revolution25 a ain-si montré que parmi les Français âgés de 18 à 35 ans, 72 % étaient prêts à changer de marques pour celles qui s’engagent à respecter les droits humains et l’environ-nement. Près de 40 % d’entre eux disaient acheter moins pour des motifs écores-ponsables. « Personnellement, quand je le peux, j’évite de consommer des produits qui viennent de l’autre bout du monde. Je voulais une marque à cette image », té-moigne le fondateur de Pétrone. Les produits qui sortent de l’usine d’Oliveira de São Mateus sont ainsi directement envoyés vers le marché français. « En réduisant les intermédiaires et les coûts de transport, on parvient à diminuer le prix du produit, et son impact sur l’en-vironnement.
« Privilégier la qualité et la proximité permet ainsi de moins polluer. »
PLUS ÉCOLOGIQUE
Émissions de gaz à effet de serre, épui-sement des ressources naturelles, utili-sations de produits polluants, production de déchets : dans l’Union européenne, l’habillement est, en effet, « la quatrième source de pression sur l’environnement et le changement climatique, après le lo-gement, l’alimentation et la mobilité », selon l’Agence européenne pour l’envi-ronnement (EEA). En 2020, la consom-mation de textile en Europe a ainsi néces-sité 9 m3 d’eau, 400 m2 de terres et 391 kg de matières premières par habitant, et généré une empreinte carbone d’environ 270 kg. Tandis que la majeure partie de l’utilisation des ressources et des rejets ont lieu en dehors de l’Europe. Privilégier la qualité et la proximité per-met ainsi de moins polluer. En compa-raison, là où la production d’un pull en laine rejette en moyenne une soixantaine de kilogrammes de CO2 selon les calculs de l’ADEME, la marque Asphalte déclare que ses pulls tricotés et confectionnés au Portugal ne rejettent que 15 kg de CO2. « La fast fashion est amenée à dispa-raître. Nous ne pouvons plus continuer à consommer de manière compulsive des vêtements à bas coûts produits par une main-d’oeuvre réduite à l’état l’esclave », estime le président de l’ANIVEC. Un pari sur le futur qui semble réussir à l’industrie de la mode portugaise et aux marques qui en font le choix. Au printemps, Nicolas Hernandez repartira ainsi à la recherche de nouveaux four-nisseurs au Portugal, cette fois-ci pour développer une nouvelle gamme de vê-tements de sport.
• YETTY HAGENDORF
Faut-il passer par une agence immobilière, un notaire ? De quelles garanties dispose l’acheteur ? Pour répondre à ces questions nous avons interrogé maître Duarte de Lima Mayer, avocat à Lisbonne.
Que signifient les mesures : surface privée brute (ABP) et surface utile ?
Maître Duarte de Lima Mayer : La superficie est un critère important pour l’achat d’un appartement. Parfois, les annonces présentent
la superficie brute du bien immobilier et calculent le prix au mètre carré sur cette base. Cette mesure figure également sur « la caderneta
predial », le document fiscal de l’appartement ou sur le « certidão do registro predial », le certificat d’enregistrement foncier. Contrairement
à la France, qui se base sur la loi Carrez, la surface brute inclut les murs extérieurs de l’immeuble. Elle est donc forcément supérieure
à la surface utile qui mesure le périmètre intérieur, c’est-à-dire la surface réelle d’habitation.
Le régime des Résidents fiscaux Non Habituels (RNH) n’est plus en vigueur depuis le 1er janvier 2024. Mais que se passe-t-il pour les expatriés qui en bénéficiaient et arrivent au terme des dix ans ? L’avis de Me Patrick Dewerbe, avocat fiscaliste.
QU’EST-CE QUE LE NIF ?
Ma première visite remonte à la fin de l’hiver 2015. Je travaillais déjà en France comme comédien, auteur et metteur en scène, mais l’occasion ne s’était pas présentée. C’est Agnès Troly, à l’époque directrice de la programmation au Festival d’Avignon, qui m’a invité après avoir vu Antoine et Cléopâtre et quelques autres de mes pièces. Je participais souvent au Festival d’Almada et je rêvais d’Avignon. Je suis tombé amoureux de l’effervescence d’un public passionnant et passionné qui investit la ville pendant le Festival. En 2017, je suis revenu avec une création du Théâtre national de Lisbonne. Et puis à nouveau en 2021. Et d’autres fois, comme spectateur. En 2021, j’ai été nommé à la direction du Festival d’Avignon.
S’expatrier à Lisbonne ou au Portugal requiert de la planification, de la préparation et de bons réflexes. La procédure peut rapidement devenir un casse-tête en fonction des choix que vous effectuez pour obtenir les documents nécessaires à votre installation dans le pays
Le premier et principal document dont vous aurez besoin pour commencer votre vie au Portugal est le NIF – Número de Identificação Fiscal (numéro d’identification fiscale), également appelé contribuinte. Il comporte neuf chiffres et il est courant qu’on vous le demande lors d’un achat, afin qu’il soit inclus dans votre reçu. Le NIF est la première étape vers votre installation au Portugal et il est essentiel à votre vie quotidienne. Il est indispensable pour signer des contrats – de location, de téléphonie, de travail, de santé, de banque – et pour remplir légalement votre déclaration d’impôts, puisque c’est par son intermédiaire que vous gérez vos responsabilités fiscales.
• YETTY HAGENDORF, CLAUDIA FERREIRA ET MATHILDE BROMAT
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